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XXIVe Conférence des Présidents des Régions Ultrapériphériques d’Europe Sous la présidence de la Collectivité d’outre-mer de Saint-Martin.

crup11022020Le Président Daniel GIBBS a présidé, jeudi 06 et vendredi 7 février 2020, la Conférence des Présidents des neuf Régions Ultrapériphériques d’Europe (RUP). Les représentants des neuf territoires ont réaffirmé leur volonté d’œuvrer conjointement pour préserver les intérêts des ultramarins au sein de l’Europe et s’inscrivent dans un soutien plein et entier de la nouvelle présidence portée par le Département de Mayotte.

Le Président de Saint-Martin tient à remercier chaleureusement le Président de la collectivité territoriale de la Martinique, Alfred MARIE-JEANNE, Mohamed SIDI, vice-président du Conseil départemental de Mayotte, Juan ZAMORA-PADRON vice-ministre en charge des Affaires étrangères des îles Canaries, Denis BURLOT vice-président du Conseil régional de Guyane, Marie-Luce PENCHARD, vice-présidente du Conseil régional de Guadeloupe, Rui BETTENCOURT, secrétaire régional adjoint à la présidence des îles des Açores, Pedro CALADO vice-président du gouvernement régional de Madère, et Yolaine COSTES vice-présidente du Conseil régional de la Réunion, qui ont fait le déplacement à Saint-Martin et qui grâce à leur implication respective, ont contribué au succès de la XXIVe Conférence des Régions Ultrapériphériques d’Europe.

Les deux sessions de travail, interne et partenariale, ont été particulièrement constructives et ont permis d’élaborer une stratégie d’actions commune pour l’année à venir. A la clôture de la session interne, le Président Daniel GIBBS a rappelé l’un des enjeux majeurs de la CPRUP : la nécessité de maintenir, « en euros constants », pour la période de programmation 2021-2027, les enveloppes obtenues sur la période 2014-2020. Les RUP doivent également « se battre », pour maintenir le taux de cofinancement « historique » de 85 %, qui risque d’être rabaissé à 70 %. Autre nécessité pour les 9 RUP : lutter contre la possibilité de voir la nouvelle allocation surcoût du « FSE Plus », être instaurée par simple redéploiement de l’actuelle allocation surcoût du FEDER. Pour le président GIBBS, « ce serait préjudiciable, eu égard à nos besoins criants en matière de formation ».

A cet égard, le président de Saint-Martin a évoqué l’importance pour les RUP de rencontrer le plus tôt possible, la nouvelle commissaire européenne Elisa FERREIRA, élue il y a deux mois.
« Notre souhait est de consolider dans les cinq ans qui viennent, le partenariat des RUP avec la commissaire », a indiqué le président qui n’a pas manqué de rappeler que lors de la dernière Conférence à Gran Canaria, en novembre 2018, conformément à ses engagements dans la Communication de 2017, la Commission avait bel et bien affiché le « réflexe RUP » dans le cadre de 21 de ses propositions réglementaires concernant le cadre financier pluriannuel 2021-2027.

Cette marque d’intérêt semble se confirmer, car d’ores et déjà, le Pacte Vert présenté par la Présidente de cette Institution fait référence à nos régions, ce qui est bien le moins lorsque l’on connaît la richesse de la biodiversité des RUP.
Un point doit cependant être clarifié : le Gouvernement français n’a pas encore signé la récente déclaration politique des « Amis de la cohésion » (signée par 17 Etats membres, dont le Portugal et l’Espagne), visant à sécuriser l’enveloppe budgétaire de la politique de cohésion post 2020. Il est pourtant crucial pour les RUP d’être reconnues et accompagnées pour pouvoir répondre aux besoins urgents en rattrapage d’équipements structurants dans certains territoires. Plus que jamais, dans les mois qui viennent, il sera donc indispensable pour les RUP de multiplier les interventions, les échanges et le lobbying au niveau national et à l’échelon européen, afin d’aboutir à une issue favorable.
Jeudi 06 février, les représentants ont signé unanimement la déclaration finale des RUP. C’est un texte exigeant, un pari sur l’avenir, qui demande la reconnaissance des spécificités de nos territoires et un accompagnement à la hauteur des enjeux de nos collectivités ultramarines.
Outre ces considérations de premier ordre, les Présidents ont aussi manifesté leur inquiétude face au BREXIT, qui impactera directement les RUP, « y compris dans leurs relations avec les futurs ex-PTOM de la Zone Caraïbes », a mis en garde le président GIBBS. « On le sait peu, mais Saint-Martin, à 7 km d’Anguilla, est le territoire français le plus proche d’un territoire britannique ! ». D. GIBBS a, parallèlement, appelé à une meilleure prise en compte des intérêts des RUP dans les négociations commerciales portées par l’Union Européenne. « Veillons, en effet, à ce que le principe du libre échange ne devienne pas, ne demeure pas, un dogme ».

L’essentiel pour les RUP est de ne pas être les variables d’ajustement de politiques commerciales européennes, bien souvent hélas synonymes de concessions unilatérales envers nos partenaires commerciaux. « Nous devrons également veiller, sans a priori mais aussi sans faiblesse, à la concrétisation des nouvelles opportunités proposées par la Commission européenne ».
Les présidents soutiennent, par ailleurs, le « Pacte vert européen », mais mettent néanmoins en garde contre la stigmatisation du transport aérien, et une hausse des prix des billets d’avion qui isolerait nos régions dépendantes du tourisme. Le taux de co-financement de 50% pour les RUP dans le programme MIE (mécanisme d’interconnexion) devrait aussi permettre d’accélérer le développement des infrastructures portuaires dans les territoires ultramarins. « Ce mécanisme a d’ailleurs vocation à s’appliquer pleinement à la Collectivité de Saint-Martin, ce qui n’est malheureusement pas le cas actuellement », a regretté le président de Saint-Martin avant d’ajouter qu’il avait néanmoins « bon espoir que la révision du règlement concerné permettra de réparer cette situation incongrue ».
Sur l’aide d’urgence européenne survenue après l’ouragan IRMA, le FSUE, le Président GIBBS a salué cet outil dans un contexte mondial où « le dérèglement climatique s’accélère et nous menace » ; il a appelé à une meilleure adaptation des procédures du FSUE aux contraintes et aux réalités des RUP.

« Nous considérons indispensable la déclinaison opérationnelle du nouveau volet RUP dans le cadre de la Coopération Territoriale Européenne : la coopération régionale est d’une naturelle évidence. C’est notamment le cas chez nous, à Saint-Martin, et nous espérons donc pouvoir disposer, pour 2021-2027, d’un Programme Opérationnel consolidé, renforcé et élargi… », a conclu le président.

Désormais à la tête de la CPRUP, le département de Mayotte, représenté à la 24ème Conférence par son vice-président Mohamed SIDI, a confirmé la détermination de Mayotte à agir selon « une approche sur mesure ciblée sur les enjeux spécifiques des Régions ultrapériphériques, et à travers une dimension préventive plutôt que curative ». Mayotte a, par ailleurs, annoncé qu’elle lancerait une réflexion conjointe sur la question migratoire, durant sa présidence de la CPRUP qui s’achèvera en novembre 2020.

 

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