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COMMUNIQUÉ DE PRESSE: Journée de la femme.

La journée internationale de la femme est pour la Collectivité l'occasion de rappeler notre profond engagement pour le respect de la parité, notre attachement à la valorisation de la femme, et notre soutien contre les inégalités et les violences subies par les femmes. Si ces combats légitimes trouvent leur résonnance dans la vie publique contemporaine, et permettent des améliorations de l'existence des femmes, n'oublions qu'ils sont très récents : la mère ne devient l'égal du père en matière d'autorité parentale que depuis 1970, l'égalité des salaires entre hommes et femmes pour un même travail n'a été rendue obligatoire qu'en 1971, même si de nombreux progrès restent à réaliser dans ce domaine ; la loi réprimandant les violences conjugales et la loi sanctionnant le harcèlement sexuel au travail n'existe que depuis 21 ans. Enfin, et une des plus symboliques, la loi en faveur de la parité hommes/femmes en politiques date de 2000.
Les étapes juridiques qui marquent les avancées des droits des femmes, dont je n'ai cité que certaines, s'inscrivent donc processus nouveaux mais désormais bien enracinés dans les mentalités. Parallèlement, cette commémoration doit augurer de nouvelles perspectives favorisant l'évolution des mentalités au service du progrès de l'égalité. Cette exigence devrait gagner l'exercice de l'ensemble des responsabilités dans les domaines politiques, économiques, sociales, culturelles, sportives, artistiques, etc.
Dans les Caraïbes en général et à Saint-Martin en particulier, les femmes ont un rôle majeur dans l'organisation de la famille dont elles sont le personnage central, et peuvent être qualifiées de « suractives » : indépendantes, elles occupent un travail, assurent, trop souvent seules, l'éducation des enfants et les tâches ménagères. Forçant le respect, les femmes caribéennes sont toutefois encore trop souvent des victimes : victimes d'abus sexuels, de violences physiques, de sexisme, d'irrespect. Ce qui contraste avec la position de pilier qu'occupe la femme dans la famille. Alors pour éviter que ce pilier ne se fissure, chacun prenne ses responsabilités : les hommes doivent se familiariser avec les droits nouveaux des femmes et le respect de ces derniers. Ils doivent également saisir les enjeux de leurs engagements dans une relation amoureuse, laquelle se construit à deux dans l'amour, l'harmonie, le respect mutuel, et la volonté d'avancer dans la même direction. Et ce, sans heurt, sans violence ni mépris, mais dans la concertation et la discussion. Pour l'homme, certaines situations sont délicates et conduisent à des actes regrettables et inexcusables, car lui aussi, a pu subir des « agressions » dans sa jeunesse : celles d'un père absent, d'une mère en souffrance, le tout dans un contexte familial déstructuré dans lequel il a tenté de survivre ; et aujourd'hui, la société moderne lui demande d'être le père exemplaire qu'il n'a pas forcément connu et d'établir les fondations familiales dont il ignore le sens. L'homme doit pourtant apprendre à surmonter ses propres dysfonctionnements, car de son côté, la femme caribéenne change, se modernise, avance. Au final, l'homme et la femme doivent évoluer en binôme pour le bien être de l'humanité, puisque la cellule familiale est basée sur l'alliance naturelle d'un homme et d'une femme. La journée internationale de la femme est, à ce titre, une formidable opportunité d'exposer ces réalités, dans un esprit constructif, et j'encourage la population à célébrer cette journée en lui donnant toute la tonalité qu'elle mérite. Enfin, je souhaite à toutes les femmes une excellente célébration de cette journée qui vous est dédiée.

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RADIO FROM VOICEOFTHECARIBBEAN.NET

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