Au cours de la nuit du 19 au 20 septembre 2013, plusieurs individus s'introduisent dans l'enceinte de la gendarmerie de La Savane après avoir découpé le grillage et s'emparent dans une zone de la caserne de plusieurs cyclomoteurs immobilisés et saisis dans le cadre d'enquêtes administrative ou judiciaires. L'enquête est alors confiée à la communauté de brigades de Saint-Martin. Après plusieurs semaines d'investigations, les enquêteurs parviennent à identifier plusieurs individus ayant participé aux faits.
Quelques semaines plus tard, dans la nuit du 1er au 02 novembre 2013, au cours d'une opération de lutte contre la délinquance menée sur le secteur de Grand Case, les militaires du peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie de Saint-Martin et de l'escadron de gendarmerie mobile 41/7 de Dijon, repèrent un véhicule suspect, signalé volé lors d'un cambriolage perpétré quelques temps auparavant. Immédiatement, un dispositif de contrôle est mis en place. À la vue des gendarmes, le conducteur n'obtempère pas aux injonctions et tente de passer en force en percutant le véhicule des militaires avant de prendre la fuite par les toits des habitations. Dans le véhicule volé, les militaires de la communauté de brigades de Saint-Martin saisissent un pistolet semi-automatique de calibre 45 (11,43 mm) et un téléphone portable dérobé en août 2013. Les opérations de police technique et scientifique menées à l'intérieur par les techniciens en identification criminelle permettent en outre de confondre l'auteur des faits grâce à des relevés d'empreintes digitales.
Une perquisition est alors effectuée à son domicile en son absence et permet la découverte incidemment d'une des motos volées dans l'enceinte de la gendarmerie de la Savane en septembre dernier.
Acculé et se sentant fortement recherché, l'auteur de ces multiples faits se livre à la brigade de gendarmerie de Marigot-Concordia le 09 décembre 2013 et est alors immédiatement placé en garde à vue.
Le mercredi 11 décembre, l'individu est déferré devant le magistrat du Parquet de Basse-Terre pour être jugé en comparution immédiate le vendredi 13 décembre 2013.
Lors de l'audience correctionnelle du vendredi 13 décembre 2013, le tribunal correctionnel de Basse-Terre décide finalement de renvoyer l'audience à une date ultérieure d'une part, et de la remise en liberté du mis en cause d'autre part avec placement sous contrôle judiciaire de ce dernier.
