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Jean-Marc Ayrault se félicite de la reprise de l’entreprise pétrochimique Kem One, permettant de préserver, au sein la filière française de production d’éthylène et de vinyle, plus de 3000 emplois directement liés à son activité en France.

Le Tribunal de Commerce de Lyon a désigné ce jour Alain de Krassny, accompagné par le fonds OpenGate Capital, comme repreneur de l'entreprise française de pétrochimie Kem One SAS, spécialiste de la transformation de l'éthylène et de la production de polychlorure de vinyle (PVC).

Cette reprise est le résultat d'un intense travail, conduit depuis la mise en redressement judiciaire en avril dernier, par l'Etat avec l'ensemble des partenaires de l'entreprise et les candidats repreneurs, en informant régulièrement les représentants du personnel. Un nouvel avenir s'offre ainsi à Kem One SAS et à ses 1300 salariés, mais également aux autres sites industriels situés dans la région lyonnaise et autour de l'Etang de Berre, dont l'activité est directement liée à celle de l'entreprise.

En liaison permanente avec le Premier ministre, qui a suivi de très près les discussions pour identifier une solution crédible pour l'entreprise, la mobilisation du Ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, et de ses équipes, ainsi que celle du Préfet de la Région Rhône-Alpes et des principaux partenaires industriels de l'entreprise (Total, Arkéma, EDF), ont été déterminantes pour le succès de cette opération.

Kem One a traversé par le passé des épisodes douloureux. Le projet porté par Alain de Krassny et OpenGate Capital doit traduire un renouveau pour l'entreprise et l'ensemble de la filière. Il nécessitera un engagement de tous. Dans ce contexte, l'Etat, partenaire de ce projet, veillera étroitement à l'action responsable et durable des nouveaux actionnaires.

Jean-Marc Ayrault, Premier ministre, a déclaré : « Cette reprise est une nouvelle très importante pour l'ensemble de la filière pétrochimique française. Au total, elle concerne plus de 3000 salariés chez Kem One et ses principaux fournisseurs ou clients, dont l'emploi est directement lié à l'activité des sites de Kem One, et sans doute trois fois plus si l'on tient compte de tous les emplois indirects. Elle démontre, encore une fois, ce qu'il est possible de réussir par la mobilisation collective. »

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