La Collectivité de Saint-Martin et son Service Cycle de l'Eau apportent des précisions sur l’interprétation des résultats d’analyses d’eau de baignade.
À la suite des récentes publications concernant la qualité des eaux de baignade, la Collectivité apporte quelques précisions importantes, afin de garantir une information claire et conforme aux textes réglementaires en vigueur.
Les classements de qualité des eaux de baignade s’appuient sur l’arrêté du 30 mai 2008, relatif à l’évaluation et à la gestion de la qualité des eaux de baignade, qui transpose en droit français la directive européenne 2006/7/CE.
Quatre niveaux de qualité sont définis : excellente, bonne, suffisante (ou moyenne), et insuffisante (mauvaise).
Il convient de noter que :
- Une eau de qualité "moyenne" (suffisante) est conforme à la baignade. Elle ne présente pas de danger immédiat pour la santé des usagers et ne justifie pas une interdiction.
- La baignade devient interdite lorsque la qualité est classée "insuffisante" (mauvaise), notamment si les concentrations bactériennes dépassent les seuils suivants :
- 1 000 UFC/100 mL pour Escherichia coli
- 400 UFC/100 mL pour les entérocoques intestinaux
Dans une logique de responsabilité partagée, les baigneurs sont invités à adopter les précautions qu’ils jugent appropriées pour préserver leur santé, chacun étant acteur de sa propre protection. Cela étant, d’un point de vue réglementaire, la qualité actuelle de l’eau ne justifie pas la mise en place d’un arrêté d’interdiction de baignade.
Les restaurateurs et riverains situés à proximité immédiate des plages sont également invités à faire vérifier l’état de leurs installations d’assainissement, afin de prévenir tout rejet susceptible d’altérer la qualité des eaux de baignade. Il en va non seulement de la préservation de l’environnement littoral, mais également de leur responsabilité légale, des sanctions pénales étant prévues en cas de non-conformité ou de pollution avérée.
Pour rappel, les décisions d’interdiction ou de restriction de baignade sont prises par le Président, en lien avec les Agences Régionales de Santé (ARS), et font l’objet d’un affichage obligatoire sur les sites concernés.
La Collectivité tient à rassurer les usagers quant à la rigueur des procédures de surveillance en place afin d’éviter toute confusion dans l’interprétation des résultats publiés.