Organic Law can work for St. Martin – people have to come together in the interest of the country.
Marigot:---- Dignitaries that attended the Bastille Day celebration on Friday braved the rain and walked from the Catholic Church to the Collectivity of St. Martin with their umbrellas to lay wreaths at the memorial site in the garden of the Collectivity of St. Martin after which they moved to the Marigot waterfront where the official speeches were pronounced as St. Martin celebrated the annual Bastille Day and its 10th anniversary since gaining their new status.
Those that joined the French dignitaries for the annual celebration where Governor Eugene Holiday along with First Lady Marie- Louise, President of Parliament Sarah Wescot Williams and Deputy Prime Minister Rafael Boasman.
Wreaths were laid by the representatives of the veterans, President of the Collectivity Daniel Gibbes, Senator Guillaume Arnel, Deputy Claire Javois, and Sous Prefette Anne Laubies.
President Daniel Gibbs said that an audit will be done for the Collectivity both for the staff and finances in order for his government to execute the projects they committed themselves to. He said that one of the key factors of building the French side is for politicians to come together and to ensure they enforce Article 74 of the Organic Law. President Gibbes said he is a firm believer of article 74 and if everyone put their hearts and soul together in the interest of St. Martin the economy will grow and there will be a brighter future for the younger generation. He said he is currently in fierce discussion with the State to ensure that St. Martin get all its competencies based on what is laid down in Article 74 which will enable St. Martin to further detach itself from Guadeloupe. President Gibbes said besides that better working relationships and cooperation with their Dutch counterparts will also assist greatly. He made clear that it is important that the two sides work closely even if they do not always agree.
The President who pronounced two speeches on Friday, the first in commemoration of Bastille Day and the other for the 10th anniversary since St. Martin obtained its new status said that it is imperative for all elected officials on the French side including stakeholders work together to better the country. He paid tribute to the late Aline Hanson and Pierre Brange that is currently in France on medical. President Gibbes said Brange was a key person in the Collectivity of St. Martin, he was the one that worked with him as a young politician as they all came together to draft the Organic Law article 74. President Gibbes further explained that while there is a handful of people that is against article 74 he is a firm believer of the Article that governs St. Martin, but one thing that has to be accomplished is the competencies as laid out in the law.
Prefette Anne Laubies shared almost the same sentiments as she said that one can either look at the glass half full or half empty but she prefers to look at it as half full because in her view St. Martin has come a long way but stressed that more has to be done to fully implement article 74. Laubies said that article 74 may not be perfect it is same as many other laws but people have to make what the law entails work for them. Laubies also paid tribute to Aline Hanson whom she said loved her country and did everything she could to better improve St. Martin.
She also focused on cooperation between the French and Dutch sides and how important it is for the two sides to work closely.
Attention has to be paid to reduce delinquency and crime. Most importantly she said that elected officials have to stand together to fight their causes, unity is needed in order to achieve the most for St. Martin and its people.
Senator Guillaume Arnel in his remarks said that St. Martin is celebrating its 10th anniversary and people should not focus on who did what and how much was not done in the one decade but instead focus on the things that were done and also place emphasis on the things that have to be done to better improve the French side. He guaranteed President Gibbes and his team that he will join forces with the Deputy Claire Javois to push for St. Martin’s best interest.
The celebration on Friday included a movie that was created by the communications staff of the Collectivity to show what St. Martin was like 10 years ago prior to obtaining the status and what it is today.
After that, a cocktail party was held, while other activities continue throughout the weekend as St. Martin continues to celebrate its 10th anniversary.
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Speeches from President Gibbes
Mesdames et Messieurs,
Si vous me voyez ému, devant vous ce matin, c’est que ce 14 juillet est particulièrement chargé de symboles à mes yeux. D’abord, parce qu’il est le premier que je célèbre en tant que Président de la Collectivité. Mais aussi bien sûr, parce que ce 14 juillet est le témoin d’une décennie d’un Saint-Martin devenue Collectivité d’outremer.
Le 14 juillet 1789, le peuple de Paris prenait la Bastille. La France toute entière, unie sous le drapeau fraternel, dessinait alors une démocratie en devenir, avec ces impératifs forts que sont la liberté de penser et d’expression mais aussi ce formidable idéal de justice auquel nous aspirons tous.
Liberté, égalité, fraternité : tels sont les piliers de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen, tels sont les socles de notre Constitution. Elles ne sont pas de vains mots : elles sont des principes qui nous guident, des valeurs refuges, des repères qui nous obligent, surtout en ces temps changeants, en cette période de profondes mutations de nos sociétés.
Elles nous invitent à nous engager avec lucidité et courage pour l’intérêt général. Elles nous rappellent aussi, que notre Nation, notre République, est en détresse si elle n’est portée par des citoyens animés dans leurs actions, par le sens de la fraternité et celui de la justice.
C’est pour cette raison, que le 14 juillet a toujours été pour moi l’occasion privilégiée de rendre hommage à tous les bénévoles du milieu associatif de l’île, mais aussi toutes celles et tous ceux qui donnent de leur énergie, de leur temps, parfois même au péril de leur vie, au service du bien commun et de la population. Je pense notamment à nos forces de l’ordre, mais aussi aux personnels de nos écoles, aux professionnels de la santé.
J’en oublie sans doute, aussi j’adresse à toutes celles et tous ceux qui assurent, par leur passion et leur dévouement, un travail considérable au service de notre communauté, mes remerciements les plus chaleureux et le témoignage de mon respect.
L’année scolaire s’est achevée et la période des examens est désormais close : j’adresse mes félicitations à tous les écoliers, les collégiens, les lycéens et les étudiants de l’île qui ont travaillé dur cette année et qui ont récolté les fruits de leur labeur.
Un mot également aux étudiants en devenir, qui quitteront l’île demain pour poursuivre leurs parcours sous d’autres horizons : je souhaite que vous gardiez toujours bien à l’esprit que vous êtes les ambassadeurs de Saint-Martin. Vous êtes notre image hors du territoire, aussi nous attendons que, par votre comportement et par votre travail, vous nous rendiez fiers de vous. Vos familles, vos élus, tous les Saint-Martinois, comptent sur vous.
En matière d’éducation, j’ai bon espoir que les choses avancent à Saint-Martin, les élus et nos services travaillent et sont mobilisés en ce sens : notre Conseil territorial s’est ainsi accordé, le 19 juin dernier, sur la formulation d’une motion pour l’obtention d’un vice-rectorat à Saint-Martin.
Un dossier que j’ai défendu en tant que député et que je souhaite voir aboutir en tant que Président de la Collectivité, car nous ne pouvons nous satisfaire de la décision de l’Etat, de doter notre Collectivité d’une simple direction académique adjointe. La COM fête ses 10 ans cette année : il est temps de sortir de la tutelle de la Guadeloupe, qui nous pénalise tout particulièrement dans ce domaine pourtant crucial et prioritaire de l’éducation.
J’entends d’ailleurs, au titre des articles LO 6314-9 et LO 6314-10, faire adopter prochainement un plan de développement de l’enseignement de la langue française, qui prendra enfin en compte les spécificités culturelles et linguistiques de Saint-Martin.
Le 14 juillet est traditionnellement l’occasion de dresser un bilan des actions entreprises par l’exécutif. Comme je m’y étais engagé, ce bilan a été présenté devant les élus du Conseil territorial lors de la séance publique du 29 juin dernier.
J’ai dressé un constat tout d’abord : celui d’une administration à bout de souffle, d’une Collectivité qui, 10 ans après son accession au 74, continue de fonctionner comme une commune, avec son lot d’insécurité juridique. Aussi ai-je pris l’engagement de revaloriser et de moderniser notre administration : je veux des agents bien formés, aussi efficaces qu’épanouis dans leur travail et cela passe notamment par la restructuration de nos services.
Une nouvelle Direction des Ressources Humaines et une nouvelle Direction Générale des Services seront opérationnelles au mois de septembre : ces deux postes clé viendront impulser la nouvelle dynamique de travail dont notre administration a besoin.
En partenariat avec l’AFD, un audit organisationnel, RH et sur les process se prépare et nous devrions être en mesure, dès la rentrée, d’élaborer un projet « administration » solide, basé sur le projet politique que porte la nouvelle majorité du Conseil territorial.
D’autres chantiers avancent, et les engagements que nous avons pris devant les électeurs seront respectés. Je vous épargne le long exposé que j’ai déjà eu l’occasion de faire devant les élus du Conseil territorial.
Permettez-moi cependant, de revenir sur quelques points importants : ainsi, l’audit fiscal qui doit nous permettre d’élaborer la fiscalité simple, claire, cohérente et juste que nous défendons, démarrera au mois d’octobre ;
L’élaboration d’une programmation pluriannuelle d’investissements doit également voir le jour grâce à un partenariat avec l’AFD ;
Nous avons bien avancé également, sur l’élaboration de notre stratégie touristique 2017-2027 et je me réjouis de voir l’accueil que les socioprofessionnels de l’île lui ont réservé. Nous poursuivons la concertation tout l’été, et je ferai une présentation exhaustive de cette stratégie à la rentrée, devant les élus du Conseil territorial ;
Les travaux de notre futur schéma de développement touristique vont être lancés et sur ce sujet du développement économique, l’économie primaire n’est pas oubliée puisque le Groupe d’Action Local en faveur de l’agriculture saint-martinoise se voit doté de 3 millions d’euros de fonds européens jusqu’en 2020 :
En matière d’urbanisme également, nous allons dans un premier temps toiletter notre POS pour qu’il soit parfaitement conforme à la réglementation, avant de penser, sur le plus long terme et dans la plus large concertation, l’élaboration d’un nouveau document réglementaire ;
Des moyens humains vont être déployés au plus vite, pour accélérer les procédures de régularisation des quelque 300 dossiers « 50 pas géométriques » actuellement en souffrance dans les tiroirs de nos services.
Sur ce sujet de notre cadre de vie, j’ai tenu à ce que l’on alloue un budget supplémentaire à l’embellissement de nos quartiers. Nos agents sont au travail. Je les félicite d’ailleurs pour le travail remarquable qu’ils ont accompli à l’Hôtel de la Collectivité notamment.
J’aimerai également avoir un mot de remerciement pour mes élus et pour toutes celles et tous ceux qui ont participé aux deux week-ends d’opérations de nettoyage de l’île dernièrement. Vous contribuez à rendre Saint-Martin meilleur, je vous félicite pour votre implication et je vous donne rendez-vous dans quelques mois, pour réitérer vos efforts !
La participation à ces opérations aurait pu être plus importante certes, mais vous avez donné l’exemple et je suis persuadé que d’autres nous emboiteront le pas, toujours plus nombreux, lors de nos prochaines opérations.
J’arrête là le listing des actions que la nouvelle majorité que j’ai l’honneur de conduire a entrepris sur ce premier trimestre de mandature.
Je souhaite saluer tout particulièrement nos invités de la partie hollandaise de l’île, qui nous font l’honneur d’être à nos côtés ce matin. Mesdames et Messieurs, vous savez combien dans la coopération réside la clé de la réussite et de la prospérité de notre petit territoire et je souhaitais vous dire combien votre présence m’est agréable ce matin.
Il peut parfois exister des quiproquos ou des différends – dans quelle famille ne se querelle-t-on pas ?- , reste néanmoins que nous avons beaucoup de travail à accomplir ensemble et je ne doute pas un instant, d’avoir devant moi des interlocuteurs ouverts et animés du même désir de voir réussir Saint-Martin.
Je remercie enfin toutes celles et tous ceux qui sont réunis ici en ce 14 juillet, pour réaffirmer de façon aussi solennelle que conviviale, notre fidélité aux valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité.
La fête Nationale et l’anniversaire de notre Collectivité doivent être, enfin, une grande fête populaire. J’invite tous les Saint-Martinois à participer à ces réjouissances et je vous souhaite, à toutes et à tous, un beau 14 juillet.
Vive Saint-Martin, Vive la République, Vive la France !
Mesdames et Messieurs,
Il manque quelqu’un parmi nous ce matin. Et cette absente, qui laisse un grand vide et bon nombre de Saint-Martinois orphelins, c’est Aline Hanson. J’aimerais dédier le film qui va suivre, mes propos et les réjouissances organisées ce week-end pour le dixième anniversaire de notre Collectivité, à la mémoire de Madame la Présidente.
Je souhaite également avoir une pensée pour notre ami et collègue Monsieur Pierre Brangé, fin connaisseur de notre statut, toujours hospitalisé en région parisienne et dont l’état de santé demeure très fragile. Je suis d’autant plus ému qu’à l’époque Monsieur le Maire nous avait confié à Pierre, alors jeune juriste et moi, jeune élu, le suivi des travaux sur l’élaboration de notre nouveau statut.
Mesdames et Messieurs, la jeune Collectivité d’outremer de Saint-Martin fête son dixième anniversaire.
Un bon en arrière : le 7 décembre 2003, par 76,3% des suffrages exprimés, nous faisions, dans le sillage de Saint-Barthélemy et sous l’impulsion du Maire Albert Fleming, le choix d’un statut original : celui de Collectivité d’outremer régie par l’article 74 de la Constitution.
Les esprits chagrins et les dubitatifs se comptaient alors sur les doigts de la main. L’heure était alors à l’unité de la classe politique et une émulation sans précédent entourait les travaux pour l’élaboration d’un territoire que nous allions, tous ensemble, pouvoir penser, façonner, réinventer, et d’un statut à la carte plus proche de nos réalités, de nos enjeux, de nos spécificités.
Enfin, Saint-Martin allait trouver un équilibre institutionnel et juridique parfaitement adapté à cette identité particulière qui fait notre fierté ! Enfin, les Saint-Martinois allaient avoir les moyens de faire entendre leur voix singulière et de défendre leurs intérêts propres au sein de la République !
Et tout irait bien, puisque l’Etat s’était engagé à accompagner notre évolution statutaire et qu’il nous garantissait la juste compensation des transferts des compétences élargies dont nous allions hériter.
C’est donc confiants – naïfs peut-être un peu, j’en conviens – qu’en 2007, il y a 10 ans, nous entrions dans une nouvelle ère, sur un territoire dont l’avenir s’annonçait plus clément, plus prospère et plus clair.
C’était il y a 10 ans...
La stabilité institutionnelle qui était nécessaire à notre développement économique a aujourd’hui des allures de rendez-vous manqué.
Je vous épargne le travelling douloureux souvent, de la décennie chaotique que nous venons de traverser : vous, moi, nous tous, en avons été les acteurs et les témoins.
Un constat simplement : à l’espoir a succédé le désenchantement.
Je pose la question, à la lumière de ce que nous avons traversé depuis 10 ans : et si c’était à refaire ?
Peut-être qu’alors, ce serait les partisans du 74 qui se compteraient sur les doigts de la main.
Et bien, je serai de ceux-là.
Et quitte à passer pour un Don Quichotte, je vous le dis : je reste un fervent défenseur du 74. Je crois au 74. Je reste convaincu que cette formidable boite à outils qu’est notre statut demeure le bon choix pour Saint-Martin.
Qu’elle est dotée d’un mode d’emploi certes un peu bancal, parfois illisible, souvent incomplet, mais qu’en artisans appliqués, qu’en gestionnaires consciencieux, qu’en citoyens éclairés, nous saurons la faire fonctionner pleinement, pour assurer aux Saint-Martinois le développement auquel ils ont droit, et à Saint-Martin l’attractivité et le rayonnement auxquels elle peut et doit prétendre.
Les difficultés, les obstacles, les revers essuyés depuis son avènement par notre Collectivité, frappée par la crise - par les crises économiques, politiques, sociales - ne doivent pas faire oublier cette période d’espoir et d’émulation qui a précédé l’accession à notre nouveau statut.
J’invite tout un chacun à faire revivre cette période féconde : il n’y a aucune fatalité aux difficultés que nous éprouvons aujourd’hui ; nos multiples problématiques ne trouveront pas leur résolution dans l’attentisme.
Elles se règleront par le travail, un travail acharné, un travail collectif pour défendre nos spécificités, faire entendre et faire respecter pleinement notre voix au sein de la Nation. C’est ensemble que nous bâtirons un avenir de développement pour notre île.
C’est sur ce message, je le crois, que la nouvelle majorité que j’ai l’honneur de conduire depuis un trimestre a été très largement élue. Et oui, les défis qui nous attendent sont nombreux.
Comme premier député de Saint-Barthélemy et Saint-Martin, j’ai eu l’occasion de mener une mission d’information parlementaire sur notre Collectivité il y a 3 ans. Le constat et les propositions que j’émettais alors, restent à mes yeux d’actualité : il nous faut renforcer la cohérence de notre gouvernance et la participation de la société civile ; mais aussi améliorer la collaboration entre l’Etat et notre Collectivité notamment dans le domaine fiscal, mieux lutter contre le fléau de la délinquance, repenser notre intégration régionale en réinterrogeant notre rôle au sein de l’Union Européenne ou encore assoir une coopération digne de ce nom avec Sint Maarten. Voilà quelques-uns des nombreux défis qui nous attendent. Mais nous sommes prêts.
Nous, les Saint-Martinois, nous devons nous montrer à la hauteur des exigences auxquelles nous oblige notre statut de Collectivité d’outremer. En cessant par exemple, j’en ai parlé tout à l’heure, de fonctionner selon un schéma, des repères et des codes communaux. En prenant à bras le corps nos responsabilités, et elles sont nombreuses.
Nous, les Saint-Martinois, avons des devoirs : nous allons les remplir.
Mais nous avons aussi des droits. Et, avec la même ferveur et la même fermeté, j’entends les faire entendre et respecter.
Cela passe par un bras de fer avec l’Etat, notamment sur la question de la juste compensation des transferts de charges et compétences. Il nous reste une petite fenêtre pour recourir au contentieux sur plusieurs dossiers, j’entends tout étudier.
Cela passe également par des relations renouvelées avec l’Etat : le 74 est, je le rappelle, un renforcement de la présence de l’Etat sur notre territoire, et donc en aucun cas par une ingérence de l’Etat dans les affaires de Saint-Martin.
Je me souviens d’une ministre qui avait répondu à mes justes requêtes de député sur le sujet de la compensation pour notre territoire du dispositif CICE, que Saint-Martin payait « la rançon de la responsabilisation » : cette infantilisation de notre Collectivité n’a que trop duré, il faut impulser une nouvelle dynamique. J’ai la chance de pouvoir travailler de concert avec Madame la Préfète, qui a bien compris les enjeux de cette nouvelle dynamique et avec laquelle j’entretiens de très bonnes relations. L’Etat doit comprendre que Saint-Martin est dorénavant un partenaire, en aucun cas un vassal.
Les mots sont forts certes, mais ils seront suivis d’effets, j’en prends l’engagement. Car nous ne pouvons pas continuer à subir les désagréments d’un rattachement de fait avec la Guadeloupe, qui nuit à notre bon fonctionnement, creuse nos déficits et reste totalement contraire à l’esprit même du statut. Nous assumons les impératifs qui nous sont fixés, nous devons pouvoir bénéficier des garanties et des services prévus par ce statut.
Nous aurons aussi, pour parfaire notre statut – puisque, vous ne l’ignorez pas, certaines des compétences qui nous ont été attribuées ne le sont pas pleinement – nous aurons à toiletter et compléter la loi organique qui nous régit dans les mois à venir. Je souhaite la participation active de tous les élus et de tous les acteurs de notre Collectivité pour ce grand travail de réflexion qui engagera l’avenir institutionnel de notre Collectivité. Je sais pouvoir compter sur notre députée pour se faire le relai de toutes les demandes de notre Collectivité et je me réjouis par avance, de l’excellente collaboration qui nous lie, Madame Javois Guion-Firmin et moi-même.
Saint-Martin a besoin d’intelligence collective. Notre Collectivité a besoin de femmes et d’hommes qui regardent dans la même direction et qui sont animés de la même volonté de remettre l’île sur la voie du développement, de la réussite, du progrès. Je sais que beaucoup de ceux-là se trouvent devant moi aujourd’hui.
J’arrête là mon propos et je vous laisse découvrir le film réalisé par les équipes de la Collectivité pour cette célébration du dixième anniversaire de l’accession à notre statut. J’aimerais saluer le travail de grande qualité qu’a réalisé la cellule audiovisuelle du service « communication » de la Collectivité. Bravo à tous.
Une nouvelle fois, je vous souhaite, je nous souhaite, de très belles réjouissances en ce 14 juillet.
Je vous remercie.